C’est la fin de la FESCI ce jeudi 17 octobre 2024 selon le gouvernement ivoirien. A l’issue d’un Conseil National de Sécurité qui s’est tenu au Palais présidentiel, le gouvernement a décidé de dissoudre définitivement, sur proposition du ministre de l’enseignement supérieur, tous les syndicats d’étudiants en Côte d’Ivoire.
La fin de la FESCI signe la fin d’une ère dans le milieu syndical estudiantin en Côte d’Ivoire. Actif depuis plus de deux décennies, le syndicat d’étudiant a été définitivement dissout ce jeudi 17 octobre 2024 par le gouvernement ivoirien. Et ce n’est pas que la fin de la FESCI, mais la fin de toutes les associations syndicales estudiantines en Côte d’Ivoire. Dans le communiqué final du Conseil National de Sécurité, le gouvernement a entériné, sur proposition du ministre de l’enseignement supérieur, la dissolution définitive de toutes les associations syndicales dans le milieu scolaire et estudiantin en Côte d’Ivoire.
Avant cette décision de suspension définitive, une mesure de suspension à titre conservatoire avait été prise par le gouvernement, suite au meurtre d’un étudiant il y’a environ deux semaines. Selon les premiers éléments de l’enquête, la FESCI serait pleinement impliquée dans cet assassinat en milieu estudiantin ivoirien. Dans le cadre de l’enquête ouverte par le Procureur de la République, plusieurs membres de la FESCI avaient été mis aux arrêts. Le Conseil National de Sécurité fait état de 17 interpellés parmi les étudiants, dont le secrétaire général de la FESCI, le dénommé Sié Kambou.
Aussi, à la faveur de l’opération de déguerpissement des chambres universitaires illégalement occupées, plus d’une vingtaine d’étudiants avaient été mis aux arrêts, selon le communiqué final du CNS qui s’est tenu ce jeudi. La fin de la FESCI ainsi que de toutes les associations syndicales en milieu scolaire et estudiantin, reste la principale information de ce conseil de sécurité du jeudi 17 octobre 2024. Dans le cadre des opérations de déguerpissement des chambres universitaires, ce sont 5000 individus illégalement logés qui ont quitté les cités universitaires ivoiriennes.
Soyez le premier a laisser un commentaire